un mini texte que j'ai écrit pour l'école :
Laurent Tixador est un artiste qui m’a intéressé par son
mode de travail atypique : ses travaux découlent tous de situations très
déstabilisantes qu’il provoque par lui-même.
Ces situations, comme par exemple relier Nantes à Metz en ligne droite,
faire du camping sur les toits d’un building coréen, ou bien creuser un tunnel de 20 mètres
pendant 20 jours sans remonter à la surface, recherche la mise à l’épreuve, la
perte des repères. L’une de ses expérience l’a mené à construire un
campement en pleine forêt à partir
d’éléments trouvés sur place, en équipe.
Selon le récit qu’il nous en a fait, ils ont suivis une sorte de plan
d’évolution de civilisation fictif et caricatural, rendant le campement de plus
en plus complexe : au bout de 10 jours ils ont estimé qu’il étaient assez
évolué pour construire un pont . Mais un pont qui n’enjambait rien du tout
puisque il n’y avait aucun cours d’eau à proximité. Au bout d’un mois, les quartiers résidentiels avaient été départagés entre quartiers chics
et moins favorisés. Cet artiste
réquisitionne notre rapport à la civilisation, à notre propre capacité d’adaptation
aux situations, et c’est cool.
machine à spaghettis
four à pain et pizza
Il travaille aussi avec des étudiants en workshop dans des écoles
quand il doit retranscrire son travail , ses performance en expo, ça donne ça :
une interview intéressante sur Vice où il raconte ses périples : http://www.vice.com/fr/read/laurent-tixador-593-v4n12
Quand on lui demande ses référence il dit : " Quant aux références, je ne les trouve pas forcément chez des artistes. D’ailleurs, le terme « référence » ne me convient pas. Je préfère dire que j’ai des héros, comme Werner Herzog dont on parlait, mais aussi Dennis Hopper, Marina Abramovic, Youri Gagarine et bien d’autres. "
ça me plait bien.