dimanche 28 avril 2013

Laurent Tixador


un mini texte que j'ai écrit pour l'école :


Laurent Tixador est un artiste qui m’a intéressé par son mode de travail atypique : ses travaux découlent tous de situations très déstabilisantes qu’il provoque par lui-même.  Ces situations, comme par exemple relier Nantes à Metz en ligne droite, faire du camping sur les toits d’un building coréen,  ou bien creuser un tunnel de 20 mètres pendant 20 jours sans remonter à la surface, recherche la mise à l’épreuve, la perte des repères. L’une de ses expérience l’a mené à construire un campement  en pleine forêt à partir d’éléments trouvés sur place, en équipe.  Selon le récit qu’il nous en a fait, ils ont suivis une sorte de plan d’évolution de civilisation fictif et caricatural, rendant le campement de plus en plus complexe : au bout de 10 jours ils ont estimé qu’il étaient assez évolué pour construire un pont . Mais un pont qui n’enjambait rien du tout puisque il n’y avait aucun cours d’eau à proximité.  Au bout d’un mois, les quartiers résidentiels  avaient été départagés entre quartiers chics et moins favorisés.  Cet artiste réquisitionne notre rapport à la civilisation, à notre propre capacité d’adaptation aux situations, et c’est cool.






machine à spaghettis


 four à pain et pizza






Il travaille aussi avec des étudiants en workshop dans des écoles




































quand il doit retranscrire son travail , ses performance en expo, ça donne ça :




une interview intéressante sur Vice où il raconte ses périples : http://www.vice.com/fr/read/laurent-tixador-593-v4n12

Quand on lui demande ses référence il dit : " Quant aux références, je ne les trouve pas forcément chez des artistes. D’ailleurs, le terme « référence » ne me convient pas. Je préfère dire que j’ai des héros, comme Werner Herzog dont on parlait, mais aussi Dennis Hopper, Marina Abramovic, Youri Gagarine et bien d’autres. "

ça me plait bien.

Terunobu Fujimori











Terunobu Fujimori est architecte japonais. J'ai vu et je suis montée dans la cabane de la dernière photo quand j'étais en Allemagne ; on tenais a peu prés à huit ou neuf là dedans . ça sentait bon le bois .

L'expo montrait qu'il utilisais toujours des techniques un peu ancestrales comme le torchis et d'autres trucs que je n'ai pas retenu. Des fois ça me penser à des bâtiments du moyen age ou alors a des espèces d'ovnis.
Y'a un truc à la fois trés futuriste ou minimal et en même temps genre néolithique. primaire .

Je connais rien à la cérémonie du thé au Japon, mais ces cabanes sont en général conçue pour y boire le thé. pour profiter d'un moment particulier.


j'ai envie d'apprendre à faire du torchiiiiiiis

mardi 16 avril 2013

Cabane-Monastère

Horace Burgess est un architecte perdu dans son enfance. 

Mais il est surtout très fou.

En 1992, son Dieu lui demande de construire une cabane dans les arbres.

Aujourd'hui il continue toujours...
 





dimanche 14 avril 2013

pour rêver le dimanche après-midi









Florian slotawa

Je sais pas si vous vous souvenez, yoni, roso, manon et gladys, mais on avait vu ça au Musée à Munich :







j'ai écris un petit texte de présentation pour l'école.. si vous voulez le lire :

Florian slotawa est un artiste allemand né en 1972 à Rosenheim qui vit et travaille actuellement à Berlin. Il expose depuis la fin de ses études en 1997 à l’école des Beaux Art de Hambourg et de Munich , seul ou en groupe , dans le monde entier et dans des lieux à réputation internationale.

On peut placer sa démarche dans le sillage de la pratique du ready-made instaurée par Duchamps, et dans la continuité ou la réinterprétation de la notion de « non site » inventée par Robert Smithson.  Slotawa réalise en effet des installations à partir d’objets déjà préexistants à partir desquels il effectue des gestes simples, primaires : désignation, juxtaposition, décontextualisation et surtout réorganisation.  Partant du principe qu’il ne veut pas rajouter d’objets dans un monde qui en est déjà saturé, l’artiste travaille justement à partir de ces objets domestiques, qui encombrent notre civilisation : machines à laver, frigidaires, tables, étagères etc . Allant parfois jusqu'à utiliser ses effets personnels, Slotawa brouille les frontières entre le privé et le public, disloque la notion d’espace intime liée à ces objets fonctionnels que l’on peut tous retrouver dans nos propres lieux d’habitation.  Son travail, tout comme celui de Smithson interroge sur  les critères temporels et spatiaux qui définissent  la notion d’œuvre d’art, de production mais aussi du lieu d’exposition, et de création ainsi que l’espace social.
Travaillant la plupart du temps In situ dans le musée ou la galerie, Slotawa se sert également de la photographie pour immortaliser ses installations éphémère. 

L’un de ses premiers travaux, exposés ici … est justement une série de photographies d’assemblages d’objets  précaires, provisoire qui n’était pas conçu pour être exposé au grand public , mais seulement immortalisé par le biais de la photographie. Entre 1998 et 1999 , Slotawa à en effet réalisé ses intervention dans des chambres d’hôtel, souvent miteux, à travers l’Allemagne et surtout l’Europe de l’est. Bouleversant toute l’organisation d’origine de la chambre, Slotawa s’est ingénié a détourner méthodiquement  tous les objets  disponibles pour se créer des sorte d’abris, de «shelter » dans lesquels il réside pour une nuit. 
Une porte devient un toit, une table un sommier, un sommier une des parois de la cabane, un tableau , une porte etc. 
Le lendemain matin, l’artiste remet tout à sa place comme si de rien n’était, et seule la femme de ménage remarquera peut être le déplacement de quelques centimètre des objets .. La seule preuve, trace évidente de cette  transformation réside dans la photographie. 

Même si ses interventions se placent tout à fait dans  certains courants de pensées artistiques, tout a fait sérieux et reconnu, face a ses photographies, on ne peut s’empêcher de penser a nos propres cabane que nous bâtissions enfants. Ces espaces, dont nous bousculions les repères conventionnels devenaient le théâtre de nos histoires et nos fantasme, des endroits ou nous pouvions changer d’identité, jouer à être autre. Nous avons peut être arrêté, en grandissant, de construire ces cabanes, mais Slotawa, lui, continue d’interroger le réel…



jeudi 11 avril 2013

Papi, Mamie, on fait une cabane?

Nicolas Henry est une sorte de génie qui a réalisé le genre de projet qu'on rêverait tous de vivre…

Rencontrer des papis et des mamies du monde entier et construire des cabanes avec eux! 




"Lorsqu’on est enfant, la cabane est l’espace du jeu et de l’imagination. On transforme un drap en océan et quelques livres deviennent les îles habitées de Papous et de Robinsons. Petit, mon grand-père m’a appris à manier le bois, ma grand-mère l’art de coudre. Plus tard, devenu adulte, presque naturellement, je me suis tourné vers eux pour vivre de nouveau ces instants où nous communiquions par le geste et j’ai pris mes premières photographies des « cabanes de mes grands-parents ». Ces images m’ont convaincu de partir à la rencontre de la parole de nos anciens. J’ai voulu retrouver avec des grands-parents du monde entier ces jeux d’autrefois, riches de transmission, de savoir-faire. Un sac de cordes et de pinces à linges, et les éclairages de mon studio pour seuls bagages, je suis parti sur les sentiers du monde."



"À chaque fois, je constate que la cabane est un concept universel. En nous, un enfant qui sommeille a assemblé par le jeu les objets qui l’entourent, la création de son monde propre, porteur de son imaginaire. "

Pour lire la suite de ce super texte où il explique sa démarche et son aventure, il faut aller sur son site ici: clique!





Ces cabanes sont empruntes de vie, ça donne tellement envie de connaître ceux qui les ont construites! (Dommage cependant que l'artiste les photographies avec cette lumière de studio qui dénature tout...)

lundi 8 avril 2013

un dessinateur de cabanes







Y'a pas longtemps , je suis tombée par hasard sur ce blog : http://nylso.aencre.org/

je trouve ça super chouette et super beau.
J'ai pas trouvé beaucoup d'infos sur l'auteur , en dehors du fait que c'est un autodidacte de la bd, qu'il en fait depuis les années 90, et qu'il vient d'en sortir une qui s'appelle "Jérôme et la ville" qui me donne très envie de la lire .

dimanche 7 avril 2013

Cabane de couettes (par Roso)





Quoi de mieux pour commencer cette aventure cabanesque que de remonter à la source? 
Mon enfance et une grande partie de mon adolescence furent bercées par la création des..   

 Cabanes de Couettes !

Le secret de ce type de cabane semble être né de l'imagination des enfants et transmise de frère en sœur et de sœur en frère…

Sorte de tente de fortune, elle se créée par assemblage de tissus ou de couvertures suspendus et tenus en équilibre à l'aide de divers objets, voir meubles.
Même si on peut la voir de sortie les soirs d'été, sa particularité réside dans le fait qu'elle est essentiellement une cabane d'intérieur.
Son architecture est souvent précaire et la place à l'intérieur semble être à l'échelle de ses jeunes constructeurs.

Je me souviens avoir construit avec Jeanne une cabane de tissus très sophistiquée; nous avions décidés d'y dormir le soir malgré les mise en garde de nos parents. Je me suis réveillée en pleine nuit parce-qu'un des chaises qui faisait armature m'était tombée dessus, j'ai eu bien du mal à me dépêtrer de toutes les couvertures pour rejoindre mon vrai lit… je crois n'avoir jamais réitéré l'aventure une autre fois…

 
Vous l'avez compris, la cabane de tissus est donc surtout un espace de jeu et un refuge (le terme de cabane est ici très juste) pour les enfants que nous sommes.
Au collège, la cabane de couverture c'est transformée, plus vaste et travaillée, elle était l'architecture complète de nos jeux de rôle. Formée essentiellement de grands tissus tendus du plafond et tombant jusqu'au sol, elle pouvait se constituer de plusieurs pièces aux atmosphères différentes.







La cabane de couettes s'est également fortement popularisée grâce à la série "Community" où Troy et Abed construisent un Blanket Fort (= Fort de couverture) dans le dortoir de leur université. Voici la vidéo en question pour ceux qui ne connaissent pas cette excellente série et géniallissime épisode:



À noter que le terme de "fort" me semble bien plus approprié pour décrire ces cabanes, l'assemblage n'étant pas une simple tente mais un amat de meubles, coussins et accessoires entrelacés, en bref des FORTIFICATIONS (peut-être pour se protéger des parents?)

 

 Nous avons fait dernièrement une soirée cabane de couettes à l'appart mais je crois que j'étais un peu la seule avec mon coloc à jouer les architectes… une petite vidéo pour avoir un aperçu, même si on ne voit pas le super tunnel d'entrée où on doit ramper :) 



Enfin, comme le dit si bien la célèbre encyclopédie Wikipédia qui possède un article à leur effigie, les cabanes de couettes permettent évidemment de "déguster un bon verre de lait à l'abri des regards" 
(clique ici pour le lire) 


Alors, à quand notre prochaine soirée cabane de couettes?